Dans un beau tourbillon d'or
un jour j'aimerai m'envoler
dansant avec le vent
du désert de l' âme
 triste je ne serai
dans le sable
dissimulées
je laisserai
 paillettes 
de moi
pour
eux

SIDO

Vieille dame, ou son clone,
La mer au  soir d'automne
Tourmentée par le vent
Se ride grandement

Son ami le soleil
D'un élan sans pareil
Des couleurs feu dispose
Entre ses plis moroses

L'or et le rouge ardent
S''incrustent dans l'argent
Puis le feu en silence
Tire sa révérence

La vieille dame, un temps
Revivifiée, attend
Que la nuit l'éclaire
Aussi de ses lumières

SIDO

Le flux impétueux charrie la  lumière
D'un soir à son déclin, détournant mon regard
Des ombres embusquées à l'affût quelque part
Derrière les raies d'or irisant la rivière

SIDO

"Toutes les idées sont tissées sur le canevas de la nuit"
André Suarès

Sur la toile tendue l'esquisse d'un dessin
Quelques formes tracées, cerclés d'un tambourin
Attendent la main patiente au doigté d'artiste 
Qui joue de son savoir en parfait coloriste

Mais les temps ont changé, oubliées les aiguilles
et les fils de couleur qui soudain s'entortillent !
La toile est sur l'écran, le dessin en pixels ;
Les mains sur le clavier transforment le réel

Autrefois, maintenant, un autre apprentissage
Pour copier ou créer, faire naître des images,
Autrefois maintenant, est ce si différent ? 
Tambourin, ou clavier, l'art est toujours présent !

SIDO